Église Saint-Michel des Batignolles
Église Saint-Michel des Batignolles | ||||
Clocher et entrée, vus depuis le passage Saint-Michel. | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattachement | Archidiocèse de Paris | |||
Protection | Inscrit MH (2016) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Département | Paris | |||
Ville | Paris | |||
Coordonnées | 48° 53′ 20,4″ nord, 2° 19′ 28,2″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : France
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L’église Saint-Michel des Batignolles à Paris est située place Saint-Jean[1] dans le 17e arrondissement de Paris, à l'angle de la rue Saint-Jean et du passage Saint-Michel. Conçue par l'architecte Bernard Haubold, sa construction est entamée en 1913 et achevée en 1938[2].
Description
[modifier | modifier le code]La statue de l'archange située au sommet du clocher est une réplique de celle du clocher de l'abbaye du Mont-Saint-Michel, exécutée par le même sculpteur Emmanuel Frémiet[3]. Le 4 février 1990, la statue, déstabilisée à la suite d'une tempête[2], est descendue pour que son support soit renforcé ; elle n'est réinstallée que dix-sept ans plus tard, le 18 novembre 2007.
Historique
[modifier | modifier le code]Avant l'annexion d'une partie de la commune de Batignolles-Monceau à Paris, l'église se trouve à la limite est du hameau historique des Batignolles qui est l'une des composantes de l'ancienne commune, ce qui explique qu'elle porte ce nom ; mais aujourd'hui, le découpage des quartiers administratifs parisiens l'a placée (tout comme le cimetière des Batignolles) dans celui des Épinettes plutôt que dans celui des Batignolles.
Le , l'empereur Napoléon III autorise l'ouverture d'une « succursale » de la paroisse de Batignolles-Monceau, dont l'église est alors Sainte-Marie des Batignolles[4]. En réalité, le bâtiment est déjà debout ; il a été érigé en cinq mois, dès la fin de 1857, au 19 avenue de Saint-Ouen. Une deuxième église, temporaire, est élevée en retrait de l'avenue dès les années 1860, mais le premier bâtiment n'est détruit qu'à la fin des années 1910.
Pendant la Commune de Paris, il est créé le 3 mai 1871 dans l’église Saint-Michel des Batignolles le club de la révolution sociale qui comprend une majorité de femmes. Ainsi « la maîtresse de Malon », André Léo y intervient, c'est aussi le cas de Blanche Lefebvre[5], cette dernière sera tuée le 23 mai 1871, à l’âge de 24 ans, rue des Dames. Victorine Gorget fréquente aussi le club de la révolution sociale de Saint-Michel des Batignolles, elle sera déportée en Nouvelle-Calédonie[6] avec Louise Michel.
L'édifice actuel est ainsi la troisième église dédiée à Saint Michel construite sous ce vocable depuis 1858, dans les environs du carrefour de « La Fourche » entre l'avenue de Clichy et l'avenue de Saint-Ouen[2]. La première pierre est posée le par Jean-Victor-Émile Chesnelong, archevêque de Sens. Mais la guerre de 1914-1918 suspend le chantier. L'église est bénite par le cardinal Dubois le , alors que les travaux ne sont pas terminés. La nef mesure alors 35 mètres de long. En 1928, la tribune est construite, mais l'orgue n'est pas encore installé, le dallage et les portes sont posés, plusieurs chapelles sont achevées. Ce n'est qu'en 1932 que l'érection du campanile reprend. Lors de la Saint-Michel de 1933, le cardinal Verdier bénit les cloches Léonie, Marguerite, Jeanne-Marguerite et Yves-Denise. En 1934, le campanile est achevé et l'horloge électrique est posée. Le , la statue de l'archange Saint Michel est installée à 37 mètres de haut.
L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [7]. Du fait de sa période de construction, elle bénéficie également du label « Patrimoine du XXe siècle ».
L'orgue provenant de l'hôtel Majestic est mis à sa place en 1937 à la suite d'une souscription[8].
L'orgue
[modifier | modifier le code]L'orgue a été construit par le facteur tchèque Rieger - c'est à l'origine un orgue de salon, avec une fonction d'orgue de cinéma ; il a subi un relevage en 1975 par Gutschenritter.
Composition
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Les transmissions sont électriques, avec combinateur.
- Accessoires
- Accouplements Positif/G.O., Récit/G.O., Récit.Positif en 16, 8 et 4'
- Tirasses sur les trois claviers manuels
- Tremblant sur le Positif et le Récit
- Appel du tutti
- Crescendo (les trois claviers manuels sont expressifs)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Paroisse Saint-Michel des Batignolles – Horaires et accueil », sur saintmichel-paris.fr (consulté le ).
- « Paroisse Saint-Michel des Batignolles – Historique », sur saintmichel-paris.fr (consulté le ).
- Une troisième réplique se trouve au musée d'Orsay à Paris.
- Recueil des actes administratifs de la Préfecture du département de la Seine, 1858, p.331.
- Michèle Audin `, « 4 mai 1871, au club de la révolution sociale », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- « LEFÈVRE Victorine [née GORGET Victorine] », Le Maitron, (lire en ligne, consulté le ).
- « Eglise Saint-Michel dite des Batignolles », notice no PA75170007, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Fascicule édité par la paroisse Saint-Michel des Batignolles.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles liés
[modifier | modifier le code]- Liste des édifices labellisés « Patrimoine du XXe siècle » de Paris
- Liste des églises de Paris
- Archidiocèse de Paris
Liens externes
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- Ressources relatives à la religion :
- Ressources relatives à l'architecture :
- Ressource relative à la musique :
- Site internet de la paroisse
- Édifice religieux dans le 17e arrondissement de Paris
- Église à Paris
- Édifice religieux du XXe siècle à Paris
- Église dédiée à saint Michel
- Église fondée au XXe siècle
- Monument historique dans le 17e arrondissement de Paris
- Église monument historique à Paris
- Monument historique inscrit en 2016
- Édifice labellisé « Patrimoine du XXe siècle » à Paris
- Édifice religieux achevé en 1938